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"C'était le printemps du paysan, celui qui portait dans sa voix brève et cristalline les jardins de la mer, celui qui récoltait de son rose chant le mulet et tirait de ses résidences caverneuses le pagre et le denté, celui qui caressait de ses paupières l'étoile du matin, pour rentrer, chaussé d'embruns, avec le loup des tempêtes exténuées.

C'était mon père, et le temps est passé."

                                                                   Moncef Ghachem

(L'Epervier, nouvelles de Mahdia) 

(Descendant d'une famille de pêcheurs depuis 4 générations, Moncef Ghachem est né le 29 juillet 1946 dans une maison près du cimetière de Mahdia, situé au bord de la Mer Méditerranée, et dont l'environnement marque son imaginaire)

Photo wikipedia (auteur : Jaume Ollé)

La revue "Saisons tunisiennes" n° 13 est consacrée à Mahdia. Bonne lecture ! 

 http://issuu.com/saisonstunisiennes/docs/sts_13

La dorsale tunisienne apparaît comme un espace de transition entre le nord de la Tunisie d'une part, le centre et le sud de la Tunisie d'autre part. En effet, le nord, ou Tell, se caractérise par un climat plus humide, tandis que le centre et le sud sont concernés par le climat aride ou semi-aride. Au nord et à partir des altitudes 950 - 1050 mètres, la végétation est dominée par la forêt avec pour espèces les plus répandues le chêne kermès, le chêne-liège et le chêne vert, tandis que le sud est dominé par la végétation steppique. Par ailleurs les altitudes sont insuffisamment élevées pour retrouver le domaine végétal caractéristique de l'Atlas.

(ci-dessus, photo wikipedia : paysage du Djebel Korbous dans le Cap Bon, auteur DrFO  Jr)

Djebel Zaghouan  (photo wikipedia, auteur : Patrick Giraud)

Djebel En Negueb dans le sud-ouest du pays (photo wikipedia, auteur : Jaume Ollé)

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Aujoud’hui havre de paix, autrefois en partie ports de guerre, les ports puniques de Carthage, construits au IIIe s. av. J.-C. figurent parmi les vestiges antiques les plus mythiques de la Tunisie. L’actuelle lagune circulaire (jouxtant le marabout de « Lalla Salha ») constitue les vestiges du port de guerre qui abritait une flotte de 170 à 180 unités. Il comprenait en son centre un îlot occupé par le pavillon de l’amiral (« îlot de l’Amirauté »). Dans son prolongement, la lagune oblongue constitue le vestige du port de commerce.

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      piscine couverte d'El Hamma

El Hamma est une ville oasis du sud située à une trentaine de km à l'ouest de Gabès. Le nom arabe vient du mot "eau chaude" faisant référence aux sources thermales répandues dans la région. Sur la route Gabès-Kebili, à une cinquantaine de mètres d'altitude, elle borde le Chott el-Fejej. C'est l'un des exutoires naturels de la grande nappe albienne. L'oasis comporte plusieurs sources qui, réunies, forment l'oued El Hamma.    

Les auteurs occidentaux s'intéressent au site à partir du XVIIIe S. Ainsi le Dr Thomas Shaw parle de la ville en ces termes :

"les Tunisiens y ont un petit fort et une garnison parce que c'est l'une de leur place forte frontière. Il y a ici plusieurs bains qui ont chacun un petit toit couvert de paille, et dans leurs bassins qui ont à peu près 12 pieds en carré et 4 de profondeur, il y a pour la commodité de ceux qui se baignent, des bancs de pierre un peu au-dessous de la surface de l'eau..."    

El Hamma, photo wikipedia (auteur M Dhifallah)

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